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JE M'OPPOSE AU DEMANTELEMENT DE NOTRE DEMOCRATIE

  • Photo du rédacteur: GoComores
    GoComores
  • 5 mai 2018
  • 2 min de lecture

Comme des milliers de jeunes comoriens, j’ai vu depuis 30 ans, mon avenir hypothéqué par des dirigeants irresponsables qui se sont succédés à la tête de ce pays. Les uns après les autres, ils ont mené ce pays plus bas que terre, à mesure que des îles voisines indian-océaniennes, indépendantes, aussi petites que nous, caracolent aujourd’hui parmi les pays à revenu intermédiaire.




Génération sacrifiée

Ma génération a été forcée à l’exil, à la débrouillardise pour les études, la survie et aujourd’hui la carrière professionnelle. Le même sort est réservé aux générations suivantes, puisque beaucoup ont dû être sauvés de la tristement célèbre traite libyenne.

Qu’est ce qui fait que des pays indépendants, de même taille, avec les mêmes contraintes soient aux antipodes les uns des autres : les uns au sommet du développement économique (l’île Maurice, Seychelles, Maldives) et les autres les derniers de la classe (Les Comores, Madascar …).


Depuis l’indépendance les dirigeants comoriens continuent de faire des choix mesquins, et égoïstes au lieu de servir une véritable vision d’avenir pour engager la nation, toute la nation dans le décollage économique et le renforcement de la cohésion nationale. La politique du ventre et du tâtonnement a pris le pas sur les ambitions nationales de progrès.

L’actualité dominée par le coup constitutionnel d’Azali, nous oblige, force la jeunesse et toutes les forces du pays, à défendre la démocratie et la stabilité. A son retour au pouvoir, il a trouvé un pays pacifié. Mais les mêmes ambitions cupides d’auto-préservation, ont pris le dessus : il use des mêmes méthodes anarchiques, s’assoie sur la constitution pour engager le pays dans la dictature.


Coup constitutionnel d’Azali

Conscient qu’un coup militaire aurait du mal à passer dans les instances internationales comme en 2001, il veut maquiller sa dictature en mutation démocratique : il récupère les recommandations des assises et un référendum en carton, non sécurisé et télécommandé, pour servir de faire-valoir.

Aucune nation ne s’est construite sans lutte, la nôtre c’est de combattre ces barbouzes à la peau noirs qui emprisonnent le développement des Comores, pour leurs propres petit bien-être individuels.

C’est pour cela que je m’oppose, et appelle toute la jeunesse à croiser les fers avec cette race de mercenaires insoucieux de l’avenir de nos enfants, prêts à sacrifier les générations à venir.


Pour aller plus loin :

https://www.youtube.com/watch?v=kroz5e0f-vw

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